LLB: L'Ukraine, laissée pour compte d l'ère Trump?

Article publié dans La Libre Belgique, le 20/01/201734111L’Ukraine serait-elle “la plus grande perdante” de l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis? Cette formule tweetée par Michael McFaul, ancien ambassadeur américain en Russie a fait couler beaucoup d’encre, alors que Donald Trump se prépare à prêter serment, le 20 janvier à Washington. Les enjeux sont en effet de taille pour le pays, confrontée à une guerre hybride pilotée par la Russie depuis 2014. Un conflit marqué par des échauffourées régulières, et meurtrières.De fait, Donald Trump n’a pas fait mystère de son admiration pour Vladimir Poutine. Ses déclarations sur une future renégociation à la baisse du “parapluie américain” pour les Européens, membres de l’OTAN ou non, ont fait grincer des dents à Kiev. L’hypothèse soulevée par le milliardaire d’une reconnaissance de l’annexion illégale de la Crimée par la Russie, a, elle, fait hurler. Pour les plus pessimistes, comme le politologue Askold Krushelnycy, la “soumission de Trump à Poutine” est telle qu’il faut “se préparer à une guerre totale” contre la Russie.Sans présager de tels scénarios apocalyptiques, l’exécutif à Kiev perd indéniablement de proches alliés avec le départ de l’administration de Barack Obama. Le vice-Président Joe Biden était devenu un interlocuteur privilégié de Petro Porochenko, et un visiteur régulier de l’Ukraine. A l’inverse, le Président ukrainien n’aurait, à ce jour, aucun contact avec Donald Trump, ni même avec ses collaborateurs proches. Et pour cause: dans une récente enquête, le média en ligne Politico révèle que les Ukrainiens ont favorisé plus ou moins directement la candidature d’Hillary Clinton, sans s’assurer de relais dans le camp Trump.Le désintérêt marqué du nouveau maître de la Maison Blanche pour l’Ukraine reflèterait aussi, murmure-t-on à Kiev, le signe d’une lassitude occidentale pour l’Ukraine, dont les réformes post-révolutionnaires sont lentes, et empêtrées par une corruption d’Etat toujours endémique. “En tant qu’homme d’affaires, Trump est très prudent avec l’argent”, analyse la députée réformatrice Victoria Voytsitska. “Peut-être que notre gouvernement sera poussé à mieux utiliser l’aide internationale que sous Obama”, se rassure-t-elle....Lire le reste de l'article (accessible dans les pages de La Libre Belgique) 

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