La Libre Belgique: En Ukraine, la mobilisation (se) passe mal

Article publié dans La Libre Belgique, le 17/02/2015A Lviv, le 18 juillet, les obsèques d'un soldat ukrainien mort en opération contre les prorusses. (Photo Yurko Dyachysyn. AFP)Nous étions au travail quand on a remarqué un manège inhabituel dans la rue : une patrouille de police stoppait systématiquement les voitures qui passaient. Mes collègues sont allés s’enquérir auprès des officiers, des fois qu’il y ait un criminel en fuite. En fait, ils contrôlaient les chauffeurs, pour s’assurer que ceux qui avaient reçu leur ordre de conscription ne soient pas en train d’y échapper… La journée au bureau s’est terminée dans un malaise. Tout le monde était choqué." Des histoires comme celle d’Oksana Vornenko, jeune employée de bureau à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, sont de moins en moins anecdotiques."C’est un massacre"La quatrième vague de mobilisation militaire, lancée le 14 janvier par le président Petro Porochenko, concerne plus de 100 000 hommes et femmes entre 25 et 60 ans. Plus de 75 000 personnes ont déjà été appelées sous les drapeaux. Les trois précédentes vagues avaient rencontré une "résistance de plus en plus marquée dans la population, qui comprend de moins en moins pourquoi aller se battre à l’Est…", commente Ostap Drozdov, chroniqueur à Lviv. "Le Donbass est une région à problèmes, et ses habitants n’ont pas voulu se défendre contre l’agression russe. Ceux qui voulaient quitter les territoires séparatistes l’ont fait. Ceux qui restent… De moins en moins de gens veulent se battre pour eux."Lire le reste de l'article ici (accès abonnés)

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