L’arrestation du Franco-russe Pavel Dourov en France agite les réseaux sociaux.

Elle suscite beaucoup de questions sur le futur de l’application de messagerie Telegram, qui compte plus d’un milliard d’utilisateurs à travers le monde.

Mais la manière dont on parle de l’arrestation de Pavel Durov n’est sans doute pas celle qu’il avait espéré.

Il s’était bâti une aura de champion de la liberté d’expression contre les restrictions imposées par le Kremlin.

Il est aujourd’hui dénigré comme un agent de Vladimir Poutine, complice dans des trafics de drogue, de terrorisme, de blanchiment d’argent, d’abus de mineurs et j’en passe.

Alors, est-ce que c’est la fin de Telegram?

C’est le 21ème siècle qui se greffe sur la technologie soviétique. Dans le métro de Kiev, tout est désuet, des escalators interminables aux uniformes des contrôleuses. Mais pour payer aux tourniquets délavés, les usagers présentent désormais leurs GSM, leurs smartwatch, leurs bracelets électroniques.

L’Ukraine entre de plein-pied dans l’univers du e-commerce, le commerce en ligne. Dans un pays très étendu, avec des connections routières et ferroviaires très lentes, le phénomène permet à certaines entreprises de prospérer en touchant de nouveaux marchés dans le pays.

Les nouvelles technologies révolutionnent nos vies jour après jour. Le programme Internet de téléphonie gratuite Skype permet, par exemple, à des millions d’individus de dialoguer sans limites aux quatre coins du monde.