La Libre Belgique: L'extrême-droite en toute impunité en Ukraine

Article publié dans La Libre Belgique, le 15/092015Trois morts, plus de cent quarante blessés et pas un seul coupable. Les manifestations qui ont dégénéré en affrontements meurtriers aux abords de la Verkhovna Rada (le Parlement) à Kiev, le 31 août, étaient pourtant organisées par des mouvements politiques bien connus, notamment le parti nationaliste Svoboda. La police a procédé à une trentaine d’arrestations et interrogé plusieurs chefs de file du mouvement. Mais au lieu d’avoir une enquête efficace, c’est une cacophonie sans nom qui règne en Ukraine.Screen Shot 2015-09-16 at 19.02.34Pour le ministre de l’Intérieur, Arsen Avakov, Svoboda est devenu "le parti du terrorisme" , coupable "d’un crime, plutôt que d’une position politique" .Ce 31 août, le dirigeant de Svoboda, Oleh Tyahnybok, ancien chef du Parti national-socialiste d’Ukraine, avait appelé à protester contre un projet de décentralisation qui pourrait, à terme, accorder une certaine autonomie aux territoires sous contrôle séparatiste, au sein d’une Ukraine unie. Haranguant la foule, Oleh Tyahnybok stipendiait les forces de l’ordre comme "les anciens ennemis du Maïdan" , le mouvement de la place de l’Indépendance. Quand ses proches collaborateurs et militants s’en étaient pris aux policiers, il n’avait guère stoppé ses incitations à la violence. Qu’à cela ne tienne : Oleh Tyahnybok a porté plainte contre Arsen Avakov "pour diffamation" et accusé "le pouvoir et les services secrets d’avoir organisé une provocation pour discréditer son parti" .Lire le reste de l'article ici (accès abonnés)

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La Tribune de Genève: L'extrême Svoboda surfe sur la "trahison" de Kiev

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RFI: Le centre de l'Europe? En Ukraine, bien sûr!