Expertise
L’actualité en Ukraine et dans les pays alentours ne manque pas de nous étonner et de nous fasciner, et ce bien avant le 24 février 2022. Les premiers articles sur ce blog datent de 2009. Le fil se densifie à partir de 2011 et mon installation en Ukraine en tant que correspondant de presse, puis mon rôle de chef du service international de La Libre Belgique a Bruxelles, de 2022 à 2023. Mes contributions se déclinent en reportages, billets d’actualité, analyses et commentaires livrés à différents médias.
Babi Yar: les mémoires de la Shoah par balles
On commémore aujourd’hui, le 29 septembre, le massacre de Babi Yar
Un des plus grands massacres de ce que l’on appelle la Shoah par balles en 1941
Il a disparu des mémoires pendant des décennies
et encore aujourd’hui il ne fait pas l’objet d’une mémoire consolidée et consensuelle entre différentes communautés.
Volhynie. Entre la Pologne et l’Ukraine, le passé qui ne passe pas
La Pologne est un des alliés les plus fiables de l’Ukraine depuis 2022, a fortiori depuis son indépendance en 1991.
Mais les deux pays ont un passé mouvementé, et des historiographies parfois contradictoires.
Qui ont des conséquences bien réelles aujourd’hui.
Pourquoi est-ce que l’histoire se met en travers des relations entre la Pologne et l’Ukraine, et par extension entre l’Ukraine et son intégration européenne?
Et pourquoi beaucoup de ces contentieux remontent à un massacre qui s’est déroulé il y a déjà 81 an…?
LLB: La Grande famine d’Ukraine et ses multiples polémiques
L’Allemagne pourrait reconnaître, ce 30 novembre, l’Holodomor comme “génocide”. Mais la question n’en finit pas de susciter le débat.
Telerama: 80 ans après, le massacre de Babi Yar hante toujours l’Ukraine
Le pays inaugure ce mercredi une œuvre de Marina Abramovic à Babi Yar, où furent exécutés près de trente-quatre mille Juifs en septembre 1941. Un événement qui témoigne d’une volonté nouvelle de préserver la mémoire de la tragédie, après des décennies de controverses.
Ukraine Verstehen: En Ukraine, une décommunisation réussie?
Plus de 5 ans après l'adoption des lois dites de décommunisation, comment évaluer le processus de réinvention de l'historiographie ukrainienne? Elements de réponse dans ce chapitre du livre "Sur la trace de la terreur et de la violence" du think-tank Ukraine Verstehen.
L'Express: Entre Moscou et Kiev, la guerre du bortsch aura bien lieu
Les connaisseurs le savent, le bortsch est plus qu'une soupe. C'est une certaine idée des arts de la table, des traditions familiales et de l'hospitalité. Une idée en pleine évolution dans notre époque moderne. Mais saviez-vous que le bortsch est aussi une arme géopolitique?
Analyse: Avec Chypre, une quatrième Eglise orthodoxe reconnaît l'autocéphalie ukrainienne
L'Eglise de Chypre est la 4ème des 15 Eglises orthodoxes à reconnaître l'Eglise d'Ukraine, autocéphale depuis janvier 2019. Une initiative qui peut refléter une distanciation politique de Chypre par rapport à la Russie.
RTS: En Ukraine, un projet de mémorial accusé de "Disneylandisation de l'Holocauste"
"Non, Babi Yar n’a pas de monument. Le bord du ravin, en dalle grossière. L’effroi me prend". En 1961, ce poème d'Evgueni Evtouchenko force les autorités soviétiques à officialiser une commémoration du massacre de Babi Yar. Mais aujourd'hui encore, la "mémorialisation"de la tragédie ne fait pas consensus.
Analysis: Babi Yar, a new DAU project?
Babi Yar is a fascinating place. Despite the dozens of thousands of victims that lay under the trees, the park is quite pleasant in autumn. Despite the crushing memory of the 1941 tragedy, the place is marred in controversy. Latest in a long series, the appointment of Russian Ilya Khrzhanovsky as artistic director. Madman or genius, does he want to reproduce his DAU project at Babi Yar?
Analysis: Geopolitics of Christian Orthodoxy & the Belarussian crisis
It was time to have "at the head of the Belarusian Church a man who was born in Belarus, knows Belarusian and was raised in a Belarusian milieu" - how Russian patriarch Kyrill understands the national question in the mid of Belarussian protests
Mediapart: Que faire d'une statue? Le cas Lénine
Pourquoi déboulonner une statue et que faire du monument, une fois celui-ci retiré de l’espace public, et du vide ainsi créé ? Quelques réponses extraites du livre Looking for Lenin, qui documente le renversement en masse des statues de Lénine en Ukraine entre 2014 et 2015.
RFI: Une vice-ministre, un groupe de travail et des fêtes nationales musulmanes: les cadeaux de Zelenskyy aux Tatars de Crimée
A l’occasion des commémorations officielles des 76 ans de la déportation perpétrée par Staline, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a fait une série d’annonces en faveur cette minorité nationale, encore une fois malmenée par l’histoire depuis l’annexion de la Crimée par la Russie.
Analysis: The Geopolitics of Christian Orthodoxy – Infographics (Upd)
Ukrainian Christian Orthodox communities prepare for a synod on 15th December to decide on the creation of an independent Church. The Tomos issue sends shockwaves beyond Ukraine – across the Orthodox world. D&B looks into the geopolitics of Christian Orthodoxy.
Mediapart: Le Pompéi ukrainien s’immisce dans la querelle religieuse entre Kiev et Moscou
Le Synode œcuménique orthodoxe de Constantinople vient de valider une Église ukrainienne indépendante du Patriarcat moscovite, marquant une étape décisive dans l’affirmation d’une identité distincte de Moscou. Illustration à Kiev, où les dernières ruines de la Rous’ médiévale sont menacées par un projet de centre commercial qu’appuient des financements russes.
Météore: Quand New York se trouvait à l’Est
Au cœur du Donbass, une ville industrielle portait autrefois le nom de New York. Ses habitants cherchent aujourd’hui à rétablir cette identité.
Etudes: En Ukraine, le passé toujours vivant
La lecture de l’histoire ukrainienne est très différente selon qu’on se situe à Kiev ou à Moscou. En Russie, le discours officiel tend à considérer l’Ukraine comme une partie de la grande nation russe. En Ukraine, on voit s’affirmer une lecture qui fait l’impasse sur l’époque soviétique, au risque de valoriser des courants nationalistes extrémistes.
RFI: Les protestations de 1968 vues par les dissidents soviétiques
Il y a 50 ans, les évènements de mai 68 défrayaient la chronique en France. Mais ils s’inscrivaient aussi dans un contexte plus global. Une trentaine d’années après la seconde guerre mondiale, une nouvelle génération tentait de s’affranchir de l’ancien monde et de repousser ses limites. En France, mais aussi aux Etats-Unis, ou encore en Tchécoslovaquie communiste, et même en URSS. Les dissidents civiques de l’époque avaient fait trembler le régime communiste… Sébastien Gobert en a parlé avec deux vétérans, en Ukraine.
RFI: New York–en–Donbass
Le Donbass, l’est de l’Ukraine, est encore et toujours déchiré par une guerre hybride, qui a déjà fait plus 10100 morts, plus de 30000 blessés, et détruit l’économie de la région. Les localités le long de la ligne de front vivent dans des situations précaires. Les infrastructures sont régulièrement endommagées par des bombardements. Cela n’empêche pas les habitants de s’être habitués à vivre avec la guerre, et même de réfléchir à l’avenir. La petite ville de Novhorodske pense par exemple à changer son nom – et s’appeler New York. Sébastien Gobert s’est rendu sur place.
Grand Reportage RFI: La Nouvelle Génération de Tchernobyl
Début octobre, l’IRSN français et d’autres régulateurs nucléaires européens ont détecté un nuage radioactif de faible intensité au-dessus de l’Europe. Il venait vraisemblablement du sud de l’Oural, de Russie ou du Kazakhstan. Il n’y aurait eu aucune conséquence pour la santé des populations du continent, mais l’annonce a provoqué quelques émotions. On se rappelle des précédents de Fukushima, et, plus près de nous, Tchernobyl, après l’explosion du réacteur numéro 4, le 26 avril 1986. C’était la première catastrophe nucléaire de grande ampleur. Depuis, les autorités locales, des partenaires étrangers et de nombreux pays de la communauté internationale s’attachent à en gérer les conséquences. Sur le site de Tchernobyl, au nord de l’Ukraine, des milliers de personnes y travaillent chaque jour, pour maintenir les installations, sécuriser le site, et achever la nouvelle Arche de confinement qui recouvre le réacteur numéro 4.