Hier 16 janvier, le mouvement de protestations en Géorgie a passé le cap des 50 jours

depuis le 28 novembre 2024 et la suspension du processus d’intégration européenne par le gouvernement.

ce sont des manifestations quotidiennes, sous une forme ou une autre,

sachant que les protestations de rue sont très régulières depuis les élections législatives du 26 octobre et bien avant

en opposition au régime de l’oligarque Bidzina Ivanishvili.

Le Rêve géorgien de oligarque Ivanishvili a poursuivi son passage en force hier, 14 décembre. Malgré des semaines de manifestations, un collège électoral de grands électeurs a élu un nouveau Président, comme ils l’avaient prévu.

En Géorgie, la contestation se poursuit malgré les intimidations, arrestations, brutalités et autres sortes de répressions.

Le bras de fer se poursuit à Tbilissi et dans une quarantaine de villes à travers le pays. Le weekend pourrait marquer un nouveau moment fort de la mobilisation. La stratégie du gouvernement demeure constante: minorer des manifestations “manipulées depuis l’extérieur”, ignorer les revendications des protestataires et promettre “d’éradiquer totalement le libéro-fascisme”.

Dans le contexte de la guerre en Ukraine, cette contestation pourrait bien être l’ultime manifestation au nom du modèle d’intégration euro-atlantique.

Suite à la décision du gouvernement géorgien de suspendre le processus d'intégration européenne jusqu'en 2028, la mobilisation contre le régime de Bidzina Ivanishvili a pris une toute autre ampleur, à Tbilissi comme dans les régions du pays. Depuis le 28 novembre, chaque nuit est l'occasion d'une occupation citoyenne du centre de la capitale et de batailles rangées avec les forces de l'ordre. La répression, jusqu'ici brutale mais mesurée, pourrait avoir franchi un nouveau cran avec l'arrestation à leurs domiciles de plusieurs leaders de la Coalition pour le Changement dont Nika Gvaramia. D'autres figures de la société civile géorgienne font l'objet de perquisitions et d'arrestations. La Géorgie va-t-elle connaître un scénario de répression calqué sur le Bélarus en 2020? Pour nous éclairer, j'ai le plaisir d'inviter Régis GENTÉ, correspondant de longue date en Géorgie.

La violence s’installe dans les rues de Tbilissi, la capitale géorgienne

les manifestations contre la décision du gouvernement de suspendre le processus d’intégration européenne

sont brutalement réprimées par les forces de l’ordre

depuis le 28 novembre

Mais non seulement les protestataires ne désarment pas

mais la contestation s’étend à d’autres villes du pays.

Le Premier ministre avait prévenu qu’un Maidan ne se tiendrait pas en Géorgie,

mais on s’en rapproche beaucoup

Bonjour à tous, c’est Sébastien, bienvenue dans cette vidéo où l’on s’intéresse de près à l’évolution de la situation en Géorgie

elle est très instable, et que la proximité de la Russie et de ses forces armées la rend inflammable.

Les résultats de l’élection législative du 26 octobre ont beau être toujours contestés

par l’opposition, la société civile et les Occidentaux,

le nouveau Parlement géorgien a entamé ses travaux hier 25 novembre.

Une nouvelle preuve que l’oligarque au pouvoir, Bidzina Ivanishvili, ne reculera plus devant rien pour mettre en oeuvre son programme.

Avec en ligne de mire l’interdiction des partis d’opposition

Des barricades à Tbilissi

Des barricades de fortune, un village de tentes, des étudiants déterminés à contester les fraudes électorales

Les protestataires se sont installés dans la rue de la capitale

après l’annonce par la commission électorale centrale de la validation des élections

L’association d’idées qui vient tout de suite en tête, c’est Maïdan à Kyiv,

que ce soit la révolution orange de 2004 ou celle de la Dignité de 2014.

Est-ce qu’on y est déjà?

Des élections législatives se sont tenues en Géorgie hier, samedi 26 octobre. Elles étaient considérées par beaucoup comme déterminantes, voire comme les plus cruciales depuis l'indépendance du pays en 1991. A l'issue du scrutin, le parti au pouvoir, le Rêve géorgien de l'oligarque Bidzina Ivanishvili sort en tête, avec environ 54% des voix. Les oppositions coalisées ne récoltent, elles, que 37% des voix. Des opposants qui dénoncent des fraudes en masse, des actes de violence et d'intimidation - et qui ont d'ores et déjà annoncé qu'ils ne reconnaissent pas les résultats de ces élections. Quelle est la suite pour la Géorgie? Pour nous éclairer, j'ai le plaisir d'inviter Régis GENTÉ, correspondant de longue date en Géorgie.

La Géorgie s’achemine vers des élections législatives dans un mois, le 26 octobre.

Des élections qui sont présentées comme cruciales pour l’avenir du pays.

Certains parlent même des élections les plus importantes de l’histoire de l’indépendance.

La Présidente Salomé Zourabichvili parle d’un choix existentiel.

Alors pourquoi une telle tension, et quels sont les enjeux de cette élection?