En 2014, environ 7 millions de personnes vivaient dans le Donbass, cette région industrielle de l’est de l’Ukraine. Après presque 4 ans de guerre, au moins 4 millions y sont restés. Ils doivent vivre dans des conditions difficiles. Le long de la ligne de front, les combats continuent, et de nombreuses localités se trouvent isolées. Dans ce contexte, l’aide humanitaire est distribuée en larges quantités, mais le soutien psychologique est à la traîne.

A l’Est de l’Ukraine, la guerre entre les troupes ukrainiennes et les forces russes et pro-russes se poursuit, malgré un énième cessez-le-feu. Sur la semaine qui vient de s’écouler, au moins 4 soldats ukrainiens ont été tués, 8 blessés. Les pertes côté séparatiste ne sont pas connues. C’est une guerre de position, et d’usure, qui a déjà fait plus de 10100 morts. Des centaines de soldats sont mobilisés en permanence dans des tranchées, exposés à des tirs d’artillerie quotidiens. Au sud de la ville d’Avdiivka, Sébastien Gobert s’est rendu sur la ligne de front, côté ukrainien, pour comprendre cette nouvelle guerre des tranchées en Europe, en 2017.

Le 24-25 novembre 2017, ce sont les journées internationales contre la violence à l’encontre des femmes. En Ukraine, c’est une série d’évènements sur 16 jours sur le sujet qui commence. Les actes de violence prennent des formes diverses, et sont un problème sociétal de longue date. Le contexte de guerre a empiré la situation. Mais la parole ne s’est libérée que récemment, et les réponses restent peu inadaptées. A Kiev, Sébastien Gobert

Alors que les Ukrainiens commémoraient hier soir le début de la révolution de l’Euromaïdan de 2013, une guerre de gang a dégénéré en un coup d’Etat dans l’est de l’Ukraine en guerre. D’après des informations ukrainiennes, le chef de la république séparatiste autoproclamée de Lougansk, Igor Plotniski, aurait fui en Russie, après une journée de confusion. Depuis Kiev, Sébastien Gobert

La cyber-défense est l’une des nouvelles menaces de ce début de millénaire, mettant en alerte l’OTAN, et les principales puissances mondiales. Et beaucoup observent ce qui se passe en Ukraine, véritable laboratoire de la guerre cybernétique. Le pays a subi une série d’attaques sérieuses au cours des dernières années. Le Président Petro Porochenko vient de promulguer une loi pour renforcer la cyber-défense nationale.

En diffusant des messages politiques et ironiques pour promouvoir le pays, le compte Twitter @Ukraine, qui égratigne régulièrement son «homologue» russe, est devenu très populaire. Rencontre avec des geeks du nouveau millénaire.

Réactions outragées en Ukraine, après une déclaration du président tchèque Milos Zeman au Conseil de l’Europe. Celui-ci a considéré l’annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014 comme un “fait accompli”. Il a proposé que l’Ukraine l’accepte en échange de compensations financières, ou d’hydrocarbures. Les réactions depuis Kiev avec Sébastien Gobert

Ce qui reste associé aux débats parlementaires ukrainiens des 5 et 6 octobre, ce sont de nouvelles bousculades à la tribune de la Rada, les noms de chèvres, et une grenade fumigène. Les lois 7163 et 7164 ont pourtant des implications très concrètes.

Le Parlement ukrainien pourrait voter aujourd’hui, 5 octobre, une loi sur la réintégration des territoires séparatistes de l’est du pays. C’est une question épineuse à Kiev. La guerre contre les forces russes et pro-russes fait toujours rage depuis le printemps 2014. Elle a coûté la vie à plus de 10.000 personnes, et les opinions divergent sur la manière de ramener la paix.

Le centre de l’Ukraine était en état d’alerte hier, 27 septembre, après l’explosion d’un dépôt de munitions géant de l’armée ukrainienne, près de la ville de Kalynivka, le 26 au soir. 28000 personnes ont été évacuées, des dizaines de trains redirigés sur d’autres itinéraires. La situation a rapidement été contrôlée. Ce n’est pas le premier dépôt que l’Ukraine voit partir en cendres: les pertes pour le budget de la défense ukrainienne sont colossales. Sébastien Gobert s’était rendu sur place le 27 septembre.

Les Jeux Invictus rassemblent quelque 550 vétérans de guerre de 17 pays. Parmi eux, Oleksandr Tchoub, vétéran de la féroce bataille de l’aéroport de Donetsk en 2014-2015.

“I am very glad to be here. I am very glad you are here. We received many letters of support from different political figures. It proves that we exist. It proves that the Donetsk People’s Republic (DPR) exists. This representation is here for this purpose”. On 25th September, 4.30 p.m., Hubert Fayard had won his bet. The opening of his “Centre de la Représentation de la République de Donetsk en France” (Center of the Representation of the Republic of Donetsk in France) actually took place.

La nouvelle Ukraine s’appellera “Malorossiya”, soit “Petite Russie”, sa capitale sera à Donetsk et son drapeau sera le blason de Bohdan Khmelnytsky, un célèbre cosaque du XVIIe siècle. C’est en tout cas ce que souhaite Alexandre Zakhartchenko, le chef de l’autoproclamée République populaire de Donetsk, une région séparatiste à l’est de l’Ukraine.